L’Égypte ancienne, berceau d’une civilisation millénaire, nous dévoile encore aujourd’hui des personnalités fascinantes qui ont marqué son histoire. Parmi elles, Mandoulis, également connu sous le nom de Merour. Plongeons au cœur du passé pour en découvrir un peu plus sur la vie de cette divinité.
I. L’Énigme de Mandoulis (Merour)
Mandoulis, ou Merour, est une figure historique de l’Égypte ancienne dont l’existence soulève de nombreuses questions. Sa vie est largement méconnue, et il est parfois difficile de distinguer les faits des mythes. Cette divinité était fréquemment dépeint sous deux formes distinctes : celle d’un homme ou d’un enfant arborant la couronne Hemhem (la triple couronne), caractérisée par des cornes en spirale, de longues plumes, un disque solaire et des serpents, ou celle d’un faucon avec une tête humaine, coiffé de la couronne Atef, ornée de cornes horizontales, de plumes élancées, de motifs floraux et de disques solaires. Une autre représentation courante était celle d’un lion.
Ce dieu était en lien avec Satis, protectrice de la première cataracte du Nil, et Ouadjet, la divinité de Buto. Il était associé à Ra, mais dans la région de la première cataracte, il était plutôt lié à Osiris. Pendant la dynastie des Ptolémées et l’occupation romaine, il était identifié à Horus. Les Grecs le considéraient comme le fils d’Isis et d’Osiris.
II. Amours et Descendance de Mandoulis
Le sort connu par toutes les divinités sensées être rattachée à des dieux et déesses égyptiens proéminent est celui de ne pas avoir d’histoire propre. Mandoulis ne fait pas exception. On ne lui connait aucune épouse officielle, ni même de descendance.
III. Son culte
Un temple dédié à Mandulis se trouvait à Kalabsha, en Nubie. Ce temple a dû être déplacé, découpé en 13 000 blocs, lors de la construction du haut barrage d’Assouan.
Mandoulis jouissait d’une grande vénération en Basse-Nubie, particulièrement parmi les Blemmiens, un peuple nomade habitant entre le Nil, de la première à la deuxième cataracte, et la côte de la mer Rouge. Ces derniers, fervents adeptes de la religion égyptienne, continuaient à le vénérer jusqu’au VIe siècle après Jésus-Christ.
On ne lui connait pas d’attributs particuliers ni de rôle dans le panthéon égyptien. Sa reconnaissance vient des associations faites entre son noms et les autres divinités égyptiennes auxquelles on le rattachait. A ce jour, on ne lui connaît pas d’exploit guerrier réalisé en son nom propre, ou encore de descendance disctincte.