Bienvenue dans cet article qui explore l’histoire de Bat, une déesse emblématique de la mythologie égyptienne. À travers les méandres de ce récit légendaire, nous découvrirons les différents aspects de la vie de Bat. Plongeons dans l’univers mystique de cette déesse et tentons de révéler une partie des secrets qui entourent cette déesse.
I. Bat : Une déesse à deux visages
Dans la mythologie égyptienne, cette divinité est représentée avec deux visages distincts : celui d’une lionne majestueuse et celui d’une chauve-souris mystérieuse. Ces deux visages symbolisent des aspects essentiels de sa personnalité et de son rôle divin. La lionne incarne sa nature féroce et puissante, associée à la protection et à la force, tandis que la chauve-souris représente son pouvoir de navigation entre les mondes, sa connexion avec le royaume des morts et son influence sur les cycles de la vie et de la mort.
L’iconographie de Bat présente souvent une tête de lionne surmontée d’une couronne solaire, avec des ailes déployées rappelant celles d’une chauve-souris. Cette fusion de symboles reflète son importance en tant que déesse solaire et gardienne des esprits des défunts. Elle est souvent représentée tenant un ankh, le symbole égyptien de la vie éternelle, signifiant son rôle dans la régénération et le renouveau.
II. Sa participation dans les guerres divines
Bat ne foulait pas les champs de batailles. Elle est souvent associée à la déesse Hathor, qui, elle, est parfois représentée dans des contextes guerriers en tant que déesse de l’amour, de la beauté, de la musique et de la danse, ainsi que de la guerre et de la destruction dans certains aspects.
Son rôle de protectrice ne se limitait pas aux guerres divines, elle était également vénérée comme gardienne des rois et des pharaons. Les souverains égyptiens se tournaient vers Bat pour obtenir sa bénédiction et sa protection dans leurs conquêtes et leur gouvernance.
III. Ses amours
On recense peu d’écrits sur les histoires d’amour de Bat. Toutefois, lorsqu’on l’associe à Hathor, la liste de ses amants s’allonge considérablement. Dans la mythologie égyptienne, Bat était principalement vénérée en tant que déesse de la fécondité, de la maternité et de la protection, et ses histoires d’amour spécifiques ne sont pas couramment mentionnées ou documentées dans les récits mythologiques égyptiens. Hathor, quant à elle, était une déesse de l’amour, de la beauté et de l’érotisme, et elle était souvent représentée en tant qu’épouse ou compagne d’autres dieux.
Il existe une histoire mythologique connue dans laquelle Hathor, en tant que Bat, est associée à Rê (ou Râ), le dieu solaire. Dans cette histoire, Hathor est considérée comme la fille de Rê. Elle est souvent représentée aux côtés de Rê dans sa barque solaire lors de son voyage à travers le ciel.
Dans d’autres versions, Hathor est décrite comme étant mariée à Horus, le dieu faucon, et est considérée comme sa mère ou sa compagne divine. Ces récits mettent l’accent sur l’importance de la féminité, de la fertilité et de la maternité, plutôt que sur des histoires d’amour spécifiques pour Bat en tant que déesse individuelle. (D’où la confusion apportées dans la nature des relations entre chaque dieu quand la symbolique s’en mêle).
IV. Symbole de protection et de fertilité
Cette divinité oubliée était vénérée en tant que déesse protectrice, offrant sa garde aux dieux et aux mortels. Les anciens Égyptiens plaçaient leur confiance en sa capacité à écarter les forces du mal et à maintenir l’équilibre de l’univers. Les temples qui lui étaient dédiés étaient des lieux de culte importants, où les fidèles cherchaient sa protection et offraient des prières et des sacrifices en échange de sa bienveillance.
En plus de son rôle protecteur, Bat était associée à la fertilité et au renouveau. On la considérait comme une déesse bienveillante qui pouvait favoriser la croissance des cultures et le succès des récoltes. Les rituels et les offrandes lui étaient dédiés lors des périodes cruciales de l’année agricole, témoignant de son importance dans la vie quotidienne des anciens Égyptiens.
V. Bat dans l’art et l’architecture égyptiens
Son influence se retrouve dans de nombreux exemples d’art et d’architecture égyptiens. Les représentations de Bat dans les sculptures, les peintures et les hiéroglyphes dépeignent sa majesté et son pouvoir divin. Les artistes égyptiens ont capturé ses deux visages, la lionne féroce et la chauve-souris mystérieuse, avec une précision remarquable.
Les temples égyptiens, tels que le grand temple d’Hathor à Dendérah, étaient souvent associés à Bat en raison de la relation étroite entre les deux déesses. Les murs des temples étaient ornés de scènes représentant cette divinité, où les croyants pouvaient se connecter avec elle et chercher sa bénédiction. Les colonnes des temples étaient parfois sculptées avec des motifs de têtes de lionne et de chauve-souris, rappelant ainsi la présence protectrice de Bat.
L’architecture des temples témoignait de l’importance accordée à cette déesse dans la société égyptienne. Les temples étaient conçus pour inspirer le respect et l’admiration, avec des colonnades imposantes, des cours spacieuses et des sanctuaires magnifiques. Les fidèles se rendaient dans ces lieux sacrés pour prier, offrir des sacrifices et participer à des rituels religieux en l’honneur de Bat.
VII. Bat et les autres déesses égyptiennes
Dans la mythologie égyptienne, Bat était souvent associée à d’autres déesses importantes. L’une de ces déesses était Hathor, une divinité largement vénérée associée à l’amour, à la beauté et à la maternité. Hathor était parfois représentée avec des attributs de Bat, tels que les ailes de chauve-souris ou la tête de lionne, soulignant leur relation étroite. Les deux déesses partageaient des aspects liés à la fertilité, à la protection et au renouveau, renforçant ainsi leur connexion.
Une autre déesse associée à Bat était Sekhmet, la déesse lionne de la guerre et de la guérison. Comme Bat, Sekhmet était représentée sous la forme d’une lionne puissante, symbolisant la force et la protection. Leur association soulignait la dualité des aspects de Bat en tant que déesse de la guerre et de la protection.
Malgré l’importance de Bat dans la mythologie égyptienne, il reste encore de nombreux mystères qui entourent cette déesse énigmatique. Les chercheurs et les égyptologues se sont penchés sur des questions sans réponse concernant son culte et son origine. Pourquoi créer une divinité spécifique alors qu’on l’assimile souvent dans les récits à Hathor? Quel aspect Bat était-elle sensée personnifier?
L’un des mystères réside dans la disparition progressive de Bat en tant que déesse indépendante. Au fil du temps, son rôle a été absorbé par d’autres divinités, notamment Hathor. Les raisons exactes de cette transition restent floues, et il existe différentes théories sur les causes de cette évolution. Une autre énigme concerne les détails précis du culte de Bat et de ses rituels. Les informations sur les pratiques religieuses spécifiques liées à Bat sont limitées, et il est difficile de reconstituer les aspects précis de son culte.