Dans la mythologie celtique, vous trouverez des textes sur Galahad, ou encore Galaad. Ce chevalier, héros de nombreuses légendes arthuriennes, incarne l’idéal de la chevalerie et de la pureté. Explorons les origines de ce jeune chevalier de la Table Ronde et les légendes qu’il a inspirées.
I. Les Origines de Galahad
Selon la tradition, Galahad est le fils de Lancelot du Lac et d’Elaine, la fille du Roi Pelles, une histoire d’amour à sens unique. Galaad naît au Château de Corbenic lors d’une nuit où Lancelot, sous l’illusion d’être avec Guenièvre, passe en réalité la nuit avec Elaine. Élevé par des moines dans une abbaye au cœur de la forêt de Camelot, il y grandit jusqu’à l’âge de quinze ans. Un jour, une dame envoyée par le roi Pelles vient chercher Lancelot pour l’amener à l’abbaye où se trouve Galaad. À la vue de Galaad, Lancelot est frappé par ses qualités exceptionnelles et sa grande beauté, et décide de le faire chevalier dès le lendemain.
Lancelot était initialement destiné à accomplir la quête du Graal, mais son amour pour Guenièvre l’en détourna. Galahad, accompagné de deux autres chevaliers, mènera à bien cet exploit.
Il est le plus jeune chevalier de la Table ronde et le seul digne de s’asseoir à la droite d’Arthur sur le siège périlleux, comme prédit par Merlin lorsqu’il le présenta à la cour du roi Arthur.
II. Les légendes autour de Galahad
Rares sont les textes mentionnant les exploits de ce jeune chevalier. A peine apprenons-nous qu’il a triomphé de sept frères qui tenaient captives toutes les dames s’approchant de leur château. Sa pureté fut mise à l’épreuve lors de cette aventure. En soufflant dans un cor en ivoire, il parvient à libérer les prisonnières. Les sept chevaliers trouvent finalement la mort lors d’une confrontation avec Gauvain, Gaheris et Yvain. Plus tard, de curieux enfants (à moitié prophète,, à moitié « jumelles de Shining », je suppose 😉 ) révèlent à Galaad que les sept chevaliers incarnaient les sept péchés capitaux, le château symbolisait l’enfer, et les dames représentaient les âmes justes injustement détenues en enfer avant l’arrivée du sauveur.
Sa seconde aventure est celle de la « Nef merveilleuse », où il voyage initialement en compagnie de Celle-qui-jamais-ne-mentit (que les textes associent à la soeur de Perceval, voire l’épouse même de Galahad), Bohort et Perceval. Au cours de ce périple, Galahad découvre l’épée que Salomon avait forgée pour lui-même. La Nef les conduit vers un royaume où Celle-qui-jamais-ne-mentit se sacrifie pour sauver une reine lépreuse, malgré la vive opposition des trois chevaliers. En suivant les dernières volontés de Celle-qui-jamais-ne-mentit, bien qu’affligés, Galahad, Perceval et Bohort déposent son corps dans la Nef, qui s’éloigne alors, semblable à un tombeau flottant. Plus tard, Galahad retrouve la Nef et découvre à bord son père, Lancelot du Lac. Ensemble, père et fils naviguent pendant six mois avant que Galahad ne débarque pour accomplir sa destinée en trouvant le Graal.
Quelques jours après son départ, Galahad arrive dans un monastère où est conservée une relique, l’écu offert par le fils de Joseph d’Arimathie au roi Evalach pendant une guerre survenue peu après la Passion. Cet écu, tout comme le Siège Périlleux, est mortel pour quiconque le porte sans en être digne. Le roi de Gorre, Baudemagus, tente de s’en emparer mais est blessé par un mystérieux chevalier angélique. L’écu retourne alors à l’abbaye où il est confié à Galahad, qui, après avoir discuté avec le chevalier angélique, apprend qu’il est le dernier descendant de Joseph d’Arimathie et le meilleur chevalier du monde (en termes de valeurs et noblesse?).
Élevé dans l’isolement, loin des tumultes du monde, Galahad (accompagné de Perceval et Bohort) est destiné à accomplir une grande destinée, celle de trouver le Saint Graal. Bohort sera celui qui recueillera le sang du Christ, versé par la lance du soldat romain qui l’a blessé au côté (la Sainte Lance ou la Lance qui saigne). Au terme de la quête, Galahad est le seul capable de regarder à l’intérieur du Graal, et il meurt peu après, marqué par ce qu’il a vu, heureux de quitter sa vie terrestre.