La légende de Culhwch et Olwen est un nouveau conte de la mythologie celtique (et plus particulièrement galloise), mettant en avant des exploits héroïques d’un pieu guerrier et d’amours contrariés. Plongeons dans les origines de ce mythe et découvrons cette nouvelle histoire épique, symbole des valeurs celtiques de l’époque.
I. Qui est Culhwch ?
Culhwch est un personnage central de la mythologie galloise, particulièrement connu à travers le conte « Culhwch et Olwen », l’un des récits les plus anciens et les plus complets du Mabinogion. Fils du roi Cilydd mab Celyddon et de Goleuddydd, sa naissance est marquée par la mort tragique de sa mère. Après le remariage de son père, Culhwch est maudit par sa belle-mère, qui, dans un acte de jalousie ou de malveillance, lui impose un sort cruel : il ne pourra jamais épouser qu’une seule femme, Olwen, la fille du géant Ysbaddaden Pencawr. Ce sort marque le début de son aventure épique, qui l’amène à solliciter l’aide de son cousin, le roi Arthur, et de ses chevaliers pour accomplir une série d’épreuves extraordinaires afin de gagner la main d’Olwen.
II. Qui est Olwen ?
Olwen est la fille du géant maléfique Ysbaddaden Pencawr, et elle incarne à la fois la beauté et la pureté dans la mythologie galloise. Son nom signifie « empreinte blanche », en référence aux fleurs blanches qui poussent sous ses pieds lorsqu’elle marche. Bien que la malédiction de Culhwch semble être une contrainte, Olwen et lui tombent profondément amoureux lorsqu’ils se rencontrent.
Mais leur amour est farouchement opposé par Ysbaddaden, qui sait que son destin est lié à celui de sa fille : il ne peut survivre à son mariage. Pour empêcher leur union, le géant impose à Culhwch une série de tâches presque impossibles (qui s’apparentent aux travaux imposés à Hercule dans la mythologie grecque), espérant ainsi se débarrasser du prétendant. Malgré ces obstacles, Olwen soutient discrètement Culhwch dans sa quête, leur amour surmontant les défis imposés par son père.
III. Les Compagnons de Culhwch
Après avoir été maudit par sa belle-mère, Culhwch se voit obligé de gagner l’amour d’Olwen, une quête qui le conduit à solliciter l’aide de son cousin, le roi Arthur, et de ses chevaliers. Ensemble, ils se rendent au château du géant Ysbaddaden, qui, conscient de son propre destin tragique, impose à Culhwch quarante épreuves titanesques pour retarder l’inévitable mariage.
Ces épreuves sont des échos des thèmes récurrents dans la mythologie celtique, comprenant des quêtes telles que la chasse au sanglier magique Twrch Trwyth, la libération de Mabon ap Modron, et la quête de divers objets magiques et légendaires, dont un chaudron sacré et la corne à boire du roi sous-marin. Il doit également déforester une forêt entière, bruler son bois pour en faire de l’engrais puis labourer le sol, le tout en une journée. Le géant lui demande de capturer les oiseaux légendaires de Rhiannon… Chaque épreuve, bien que conçue pour être insurmontable, est accomplie grâce à l’aide d’Arthur et de ses chevaliers, démontrant ainsi la force du courage, de la persévérance, et de l’amitié.
Finalement, après avoir triomphé de toutes les épreuves, Culhwch ne se laisse pas intimider et obtient la main d’Olwen. Ysbaddaden, fidèle à son destin, est décapité, marquant la fin de son règne tyrannique.
La légende se conclut par le mariage de Culhwch et Olwen, symbolisant le triomphe de l’amour sur les obstacles les plus redoutables, et perpétuant la tradition des récits héroïques qui constituent une part essentielle de la littérature galloise médiévale. Cette histoire devint une source d’inspiration pour les bardes et les conteurs.